Quoi de neuf Diffuz ? | Novembre 2025 |

Diffuz-Benevolat-quoi-de-neuf-juin-cover-1000x444-20240626

Bonjour à toutes et tous,

Bienvenue chez Diffuz, la communauté de l'engagement bénévole de la Macif !

Je suis Léane, et avec toute l’équipe, je suis ravie de te retrouver pour cette nouvelle édition de « Quoi de neuf Diffuz ? », la lettre d’info qui rassemble tout ce qu’il faut savoir pour s’engager près de chez soi.

Et en ce mois de novembre, dédié comme chaque année à l’économie sociale et solidaire (ESS) – dont la Macif est un acteur-clé –  les besoins sont nombreux aux côtés de celles et ceux qui en ont le plus besoin. 

Merci de rejoindre les près de 4 000 associations et plus de 96 000 volontaires déjà inscrits sur Diffuz ! À très vite sur nos défis Diffuz, pour un impact Macif.

 

Léane, avec Vanessa, Jean-Michel, Olivier et Anaïs.

1. BÉNÉVOLES 2.0

mceclip0 - 2025-11-14 14h09m02s

Le bilan. Plus de 74 000 associations ont été créées entre juillet 2024 et juin 2025, atteste la dernière étude La France associative en mouvement, menée par Recherches & Solidarités, « l’un des niveaux les plus élevés jamais enregistrés depuis 2015 ». Une vitalité qui témoigne d’un « fort désir d’initiative et de lien social », dans un contexte économique particulier (lire notre interview). Au total, sur les 1,6 million d’associations actives, 9 sur 10 fonctionnent uniquement par l’énergie et le temps de 13 millions de bénévoles. Avec lesquels Diffuz construit son action depuis plus de 5 ans maintenant.

Asso 2.0. Autre enquête parue ce mois-ci, et dédiée aux enjeux du numérique, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) est désormais le fait de 18 % des associations – et 13 % qui y réfléchissent. Pour quoi faire ? Optimiser les tâches du quotidien (70%) et améliorer la communication (59 %), même si 47 % expriment toutefois des craintes éthiques. Restent que 29 % des assos déclarent ne rencontrer aucune difficulté particulière sur le numérique, en net progrès depuis 2019 (16 %).

Retour sur. Le 13 novembre, Diffuz, initiative Macif, était présent au Forum National des Associations et Fondations (FNAF) un rendez-vous incontournable pour renforcer le pouvoir d’agir des acteurs associatifs et de l’ESS. Nous sommes intervenus pour partager comment Diffuz mobilise les collaborateurs autour d’initiatives solidaires, un sujet qui a suscité de nombreux échanges et de belles rencontres. Merci à toutes celles et ceux venus nous voir et discuter avec nous sur place ! 

Sur place, nous avons eu le plaisir d’échanger aux côtés de SAFA, l’École comestible et Paris en Compagnie. Ces trois associations portent d’ailleurs de beaux défis solidaires à relever sur Diffuz :

Retour de voyage…  à Bordeaux ! La Macif était présente fin octobre au Forum mondial de l’ESS, forte de ses 133 projets accompagnés par la Fondation Macif en 2025. Et de ses 20 millions d’euros en faveur, notamment, de structures de l’ESS, via le dispositif Macif Impact ESS (MIESS). Un soutien plus que bienvenu en cette rentrée morose pour le secteur (dixit Benoît Hamon à notre micro).

2. « Les bénévoles ponctuels semblent y prendre goût et s’engagent plus régulièrement »  Cécile Bazin (Recherches & Solidarités)

mceclip0 - 2025-11-12 16h51m01s

Quel est l'état du secteur associatif en cette rentrée 2025 ? Et comment l’engagement bénévole fait sens dans cette époque tumultueuse ? Nous avons posé la question à Cécile Bazin, déléguée générale et cofondatrice de Recherches & Solidarités, une association qui étudie la vie associative et renseigne tout  l'écosystème associatif. 

Comment se portent les associations aujourd’hui ? 

Notre enquête menée au printemps montre que pour les 10% d’associations qui emploient des salarié·es – près de 2 millions de personnes au total, soit 9% de l'emploi privé – le contexte actuel les rend beaucoup plus fragiles. 53% des associations employeuses, et 29 % sans salarié, se disaient en difficulté cette année. 

Ce climat d'incertitude sur l'évolution des politiques publiques, et donc leur financement, perturbe davantage encore les associations qui ont une fonction d'employeur. Il leur faut trouver les moyens de maintenir l'emploi, et donc les activités au service des habitants comme aux membres bénévoles, souvent venus avec la volonté d'être utiles.

 

Y a-t-il des motifs de réjouissance qui apparaissent dans votre dernière étude sur le bénévolat ?

Il y a beaucoup d'idées reçues sur le bénévolat. Parmi les motifs de réjouissance, l’engagement des jeunes est de plus en plus fort. Ils et elles sont à la recherche de sens et veulent se sentir utiles, prendre part aux enjeux de société d'aujourd'hui – transition écologique, solidarité, cause animale, défense des droits, des minorités. Cela avec une plus grande mobilité, liée au lieu de leurs études, ce qui les conduit à quitter l'association plus fréquemment. 

Il faut alors savoir les fidéliser, les accueillir, leur donner une place, des fonctions et des temps d'engagement qui leur conviennent. C'est devenu une fonction à part entière dans les associations : accueillir, animer, remercier les bénévoles. Une équipe est parfois dédiée à ce sujet dans les plus grosses structures. On travaille en ce moment à accompagner ce type d’actions dans une vingtaine d'associations.

Toutefois, cela n’occulte pas un vrai désengagement des seniors, qui partagent leur temps de retraite entre vie associative, temps de loisir, vacances, et solidarités familiales. C’est une « génération sandwich » avec une aide apportée aux enfants et aux petits-enfants, notamment dans la conjoncture actuelle, et des ascendants parfois encore en vie.

 

Vous parliez d'idées reçues, celle d’une disparition de l’engagement régulier semble être relativisée par votre dernière enquête. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Les bénévoles ponctuels n'ont cessé d'augmenter ces dernières années. Mais les bénévoles réguliers remontent un peu. Certains bénévoles ponctuels semblent avoir pris goût à la vie associative lors d'une action Diffuz, un défi, un événement, et s'engagent plus régulièrement. C’est notamment le cas chez les 50 ans et plus, qui ont plus de disponibilité que les jeunes ou les jeunes actifs. 

 

Comment expliquez-vous cette tendance ?

D’abord par une recherche de sens dans un contexte d'incertitude et de difficultés – on veut être utile, avoir une place dans la société – et par cette attention grandissante aux bénévoles – remerciements, signes de reconnaissance. Pour les plus jeunes, ce peut être un passeport bénévole ou un portefeuille de compétences qui, dans le cadre de leurs études et de leur recherche d'emploi, valorisera leur engagement dans l'association. Au fil du temps, ces mesures en faveur du bénévolat portent leurs fruits. Beaucoup d'associations veillent enfin à une plus grande place des femmes dans la composition des conseils d'administration.

 

Quels sont les signaux faibles auxquels porter une attention particulière à l'avenir ? 

En premier, c'est la fracture sociale, dès l'adhésion. On appelle ça la fracture associative : les non-diplômés adhérent beaucoup moins à une association que les diplômés. Chez les bénévoles, l’écart a plutôt tendance à se creuser. Mais il y a aussi des freins économiques et culturels à l’adhésion, et les moins diplômés sont beaucoup moins nombreux à participer à la vie associative. 

Toutefois, dès qu’on lève les freins à l’entrée dans l’association, qu'on les accompagne et les accueille, ces personnes vont plus volontiers et plus souvent s'engager bénévolement.

 

En savoir plus sur le moral des responsables associatifs, et retrouver les deux dernières éditions de l’étude La France bénévole réalisées en partenariat avec Coalta formation

3. GRÂCE À VOUS

Asso ou bénévole, partagez-nous vos histoires solidaires sur contact@diffuz.com

mceclip1 - 2025-11-12 16h54m02s

Des dessins en guise de soutien. C’est le défi que lance chaque année Patrick Maître, salarié à la Macif depuis 2008, aujourd’hui à la Direction immobilier et environnement de travail, à sa communauté et aux Diffuzeurs via son compte Instagram Dessine ton soutien. L’édition 2025 a pris une couleur particulière pour lui.

Illustration réalisée par Dessine ton soutien en 2025.

« Dessine ton soutien est né au moment du COVID en soutien au personnel soignant. Depuis, je renouvelle chaque année l'expérience pour Octobre Rose avec l’idée de créer une communauté de soutien. Il n'y a pas de consigne, et pas obligé de savoir dessiner, juste de manifester son soutien par le dessin. 

J'ai appris en juillet que j'avais un cancer de la prostate. Tant que l’on n’est pas touché, on ne sait pas l'importance que ça a pour les personnes concernées. L’an dernier, j’ai eu un dessin représentant le courage d’une femme face à l'adversité. La personne me disait « ma mère est morte du cancer, c’est une cause qui me touche. Je vous laisse juger ». C’était fort. Je crois que ce compte est utile, j’y travaille modestement »

Suivre le compte Instagram et les prochains défis de Dessine ton soutien juste ici.

 

 

Rejoins-nous pour relever les défis du moment.

Tu as aimé ce nouveau « Quoi de neuf Diffuz ! » ? N’hésite pas à nous dire ce que tu penses en utilisant le canal de discussion du réseau. 

Et retrouve notre partenaire éditorial Pioche!, le média culture et écologies, sur Instagram, LinkedIn, Facebook et piochemag.fr

Copyright :  Photo 1: CD / Photononstop - Photo 2 : France-associative-2024-2025-infographie - Photo 3 : © Dessine ton soutien 2025