Quoi de neuf Diffuz ? | Décembre 2025 |

1. ENSEMBLE, ON VA PLUS LOIN

Yes, we can. À l’approche des élections municipales (15 et 22 mars), le Mouvement associatif – qui représente 1 association sur 2 en France – propose aux listes candidat·es ses 12 engagements pour « (re)faire commune » et « répondre aux besoins des territoires en soutenant le tissu associatif local ». On vote pour.

Serrage de coudes. Face aux difficultés, les associations « s’adaptent et sont créatives » conclut le dernier baromètre de la Cofac, réalisé auprès des dirigeants d’associations culturelles. Celles-ci multiplient notamment les coopérations avec les institutions culturelles, les établissements scolaires et les autres assos. Eh oui.

C’est le geste qui compte. En cette période de fêtes d’année, certains gestes sont précieux. L’association Un abri qui sauve des vies invite chacun et chacune à héberger une victime de violences conjugales et intrafamiliales, alors que 40% des victimes ne trouvent pas de solutions de repli. Un soulier en plus sous le sapin !

Lu et entendu. Si simple et pourtant tellement bienvenue, l’opération 1 Lettre 1 Sourire revient en cette fin d’année pour donner un peu de chaleur aux personnes âgées isolées. En quelques clics, rédigez puis envoyez une lettre qui sera ensuite lue par les membres de l’asso en vrai. Un sourire et de l'amour à la clé. C’est aussi ça, la magie de Noël.

2. «  Cette année, on a dû réduire la voilure sur ce que l'on offrait lors de la distribution de Noël » – Bernard Allias (Secours Populaire de Montrouge - 92)

Comment aborde-t-on cette période des fêtes d’année au Secours Populaire, cette association historique de la solidarité, qui fête ses 80 ans cette année ? Réponse sur le terrain de Bernard Allias, président du comité Secours Populaire de Montrouge,  dans les Hauts-de-Seine (92), qui aide 220 familles fort de ses 70 bénévoles.

Le Secours Populaire fête ses 80 ans cette année. Comment avez-vous vécu cet anniversaire ?

Bernard Allias : Je n’ai pas eu la chance d’être à l’anniversaire organisé à l’UNESCO début décembre, mais nous avons tout de même été embarqués cette année. D’abord en participant, avec une vingtaine d'enfants, à la grande Journée des oubliés des vacances au mois d'août, sur le Champ de Mars. Une fête inoubliable avec de nombreux concerts auxquels nos bénéficiaires ont pu assister.

Ensuite, nous avons organisé au niveau de la fédération départementale du Secours Populaire  une marche reliant les comités du territoire, avec animations et distributions d’objets et de flyers sur le chemin. À l'arrivée, un moment festif avec un goûter et des petites animations attendait les bénéficiaires. Il y eut sept ou huit marches sur tout le département des Hauts-de-Seine.

Enfin, la fédération a récolté les témoignages de bénévoles et en fait un beau livre. Celles et ceux venant de l'étranger ont raconté leur parcours jusqu’ici, leurs difficultés et aussi leurs espoirs. Ce livre a été fait spécifiquement pour les 80 ans.

La période des fêtes est-elle une période particulière pour votre fédération départementale ?

Oui, et il y a deux choses que l'on fait. D’abord, le père Noël vert. Le 6 décembre, nous avons organisé une après-midi au cours de laquelle un goûter était offert aux familles. Nous avons distribué des cadeaux et des livres aux enfants, et donné une carte cadeau aux ados. Si tout le monde n’est pas venu, nous avons tout de même eu entre 60 et 70 enfants.

Ensuite le 13 décembre aura lieu notre distribution alimentaire et de produits d'hygiène mensuelle. Pour les fêtes, on essaie d’améliorer un peu l'habitude avec des produits festifs. Autour de 180 familles seront là. C'est un moment attendu pour elles, dans une période où elles n'ont pas forcément les moyens d'être dans la fête.

Ce Noël 2025 est-il particulier par rapport aux années précédentes ?

Très clairement, on a réduit la voilure sur ce que l'on offrait lors de la distribution de Noël. Financièrement, c'est un peu compliqué. On maintient les cadeaux et les livres pour les enfants, mais on a revu le reste à la baisse. 

Habituellement, nous distribuons des choses comme des pâtés de poisson. Cette année nous avons limité au chocolat par crainte que, budgétairement, on ne passe pas la fin de l'année. De ce côté-là, cela traduit la difficulté que les associations craignent pour l'année prochaine avec une limitation des budgets.

Il y a un effet ciseau. Un nombre de bénéficiaires qui augmente, des dons qui stagnent et là, une crainte que les subventions diminuent. Alors on essaye de trouver des sources de revenus supplémentaires. Pour la première fois, on a fait une opération paquets cadeaux dans un site commercial. On essaie aussi de nouer des partenariats avec des entreprises. Parce qu’en fait, on n'a pas vraiment le choix.

Fais un don au Secours populaire français pour aider les enfants et les familles à partir en vacances.

3. GRÂCE À VOUS

Asso ou bénévole, partagez-nous vos histoires solidaires sur contact@diffuz.com. 

30 septembre 2025. 11 200 participants sont sur la ligne de départ, répartis dans 81 pays. Jusqu’au 20 octobre, ils et elles ont participé à 192 315 défis pour la planète, sur la plateforme Ma Petite Planète. Super bonus : chaque participation en entreprise contribue à financer la sensibilisation de 5 enfants en milieu scolaire par Ma Petite Planète.

Alors pour Olivier Herencia, chargé de relations aux associations chez Diffuz, initiative Macif, que 573 participants au challenge au sein d’Aéma groupe, c’est une réussite. Il nous raconte.

« Cette année, toutes les entités d'Aéma étaient de la partie pour ce nouveau challenge Ma Petite Planète. Avec des ligues super motivées, comme l'équipe informatique « Macif IT ». 

Au final sur trois semaines, nous avons organisé plein de challenges : mégothons autour de nos locaux, repas vegans, venir bosser à vélo, beaucoup d'éco-gestes, pas de plastique à usage unique pendant une semaine, partager des lectures, ses adresses éthiques… 

Parmi les défis collectifs, il y avait le partage d’une action que l’on a réalisée pour protéger la faune sauvage, ou le visionnage avec au moins trois personnes d’une vidéo de la primatologue Jane Goodall, dont nous apprenions le décès. Une façon de donner envie à ses coéquipiers, et de se rappeler l’engagement pour les grands primates et la biodiversité de cette grande activiste.  »

Continuez à relever des défis pour la planète sur Diffuz.

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Copyright :  Photo 1: iStock - Photo 2 : ©Bernard Allias - Photo 3 : ©Diffuz